Des jours où j’aimerais être une praticienne chevronnée du karaté. Pas pour la beauté du geste ou la zénitude sous-jacente de ce qui fleure bon l’Extrême-Orient, non … juste pour avoir la latitude de tacler quelques rotules dans les coins.
Et en ces jours de désespérance ponctuelle de la race humaine, en général, et de la locale, en particulier, mes lèvres qui n’arrivent pas à se décrisper se figent dans leur position fermée de demi-cercle boudeur.
Pas une moue sur pellicule à la Bardot (que je vois même pas pourquoi que j’la cite celle-là), non non, une moue à la Tex Avery et Disney réunis.
Bref, je fais la gueule !
Quand je suis dans cet état de « j’veux zigouiller sec – à bas les con(ne)s », pour me réveiller les zygomatiques, je me dirige allégrement vers la belgitude déjantée d’un Benoît Poelvoorde, parce qu’un Gad et son univers naïf ne me serait pas d’une efficacité première.
Avertissement : Je reconnais à Poelvoorde et son personnage fétiche de Mr Manatane un humour qui serait un peu gras par moment, voire borderline (les termes qu’il fait bon glisser dans les conversations). Mais bon, je ne vais pas jouer les précieuses, cet extrait me faire rire.
Allez, ma féminité souffrira bien cette encoche ponctuelle. Bienvenue à ceux qui ne lèveront aucun sourcil au visionnage de ce qui suit.
A toi Benoît …
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