dimanche 23 septembre 2007

Bloguons utile : La magicienne d'Oz

Assia El Ouadie, rebaptisée affectueusement Mama Assia, est un sacrée bout de bonne femme qui dédie ses good vibes aux jeunes détenus, paumés dans un univers qui tient plus de la série Oz que de la comédie musicale du même nom.
"Mama" parce que maman de substitution dans la zonzon, un univers froid et sans émotionnel.

On a du mal à imaginer ce qu'un croisement entre Midnight express et des adolescents, qui ont quoiqu'on en dise encore un pied dans l'enfance, donnerait.
Un milk-shake amer sans doute.

Pour que nous puissions tout de même essayer de "figurer" le rendu de ce mélange indécent, jettons un coup d'oeil à cette vidéo. Ca ne fait pas vraiment référence à Oukacha ou à ses consoeurs, mais l'universalité de la thématique fait que l'on transpose automatiquement les images qui défilent aux cages aux oiseaux bien de chez nous.

Warning : Certaines images sont affreuses !


Pour plus de détails sur le sujet, vous pouvez allez toquer chez Lady Zee, Zazie, Fhamator, Rimbus, Le Guépard ... et lire ceci aussi.

A vot' bon coeur M'sieurs, Dames ! :)

mercredi 19 septembre 2007

'cos I'm bad, I'm bad


On a adoré les détester. Rouvrons la malle aux souvenirs ...




Gargamel, schtroumphement méchant

Ka, ssssssssserpent venimeux


Edgaaar, valet magouilleur dans les Aristochats


Lucifer le bien-nommé, dans Cendrillon



Rastapopoulos ... clone d'Onassis.

Et plus récemment, le chef Skinner dans le superbe Ratatouille



Sans oublier Jaafar (Aladin), l'Homme (Bambi), Joe l'indien (Tom Sawyer), Cruella (les 101 dalmatiens) et tant d'autres dont les rictus et les rires sardoniques résonnèrent dans les salles obscures.
Un post de régression totale et la pêche même en cette heure tardive. :)

P.S : Tout ça, c'est la faute à Fhamator !

dimanche 9 septembre 2007

A voté !


J’ai passé toute l’après-midi du Vendredi à exhiber mon pouce noirci à l’encre, dans une attitude de thumbs up. Après avoir entendu récemment, un peu trop à mon goût, l’expression péjorative « marocain de base », le côté nationaliste Cocorico s’est emparé de moi.
Alors A voté … en n’étant pas dupe, mais en préférant mettre mes œillères, et en revendiquant mes 2 minutes du peuple.
En espérant que la somme des autres voix uniques serviraient la même cause, mais la loi du vote veut que d’autres ont le droit de ne pas penser comme mézigue.
Et au vu du résultat, taux d’abstention oblige aussi, c’est le cas.
Je suis rentrée dans l’isoloir, en chantant en mon for intérieur « l’important c’est la rose », mais les toques nationalistes l’ont emporté.
Et apparemment Gillette a encore de beaux jours devant elles en nos contrées.

Toutefois, on ne peut pas se prétendre démocrate et refuser le jeu démocratique. On ne peut interdire à personne de penser différemment, même s’il tient absolument à limiter les centimètres carrés visibles sur son corps, à grands coups de barbes, de manches longues ou de voiles.

L’intolérance n’est pas une AOC estampillée sur les fronts bleuis du PJD.
Je ne suis pas naïve mais je n’aime pas les cabbales et les pensées uniques, aussi laïques soient elles.
Alors qui veut ne pas penser comme moi ne pensera pas comme moi, à moi de picorer pour mes propres convictions, sans rejets.
J’ai finalement choisi de rentrer vivre ici, et pour l’instant, je m’y tiens. Et je fais avec les défauts des uns et des autres, parce que le concept « marocain de base », méprisant à souhait, m’exaspère.
Quand tant de bonnes volontés se joignent, je me refuse à pointer un éternel doigt accusateur sur toutes les petites tares locales, sur la moindre « soutane » qui pointe à l’horizon ou de claquer des genoux dès que j’entend Alléluia.

J’ai la désagréable impression que tout le monde s’érige en jury d’un procès imaginaire où la présomption d’innocence est une blague. Wah !
Et ça m’énerve sûrement encore plus quand je réalise que j’ai pu me laisser aller, aussi, à jeter du bois dans le bûcher.
L’auto-racisme est un virus qui prend des proportions qui font mal à ma marocanité, et qui commence à devenir un hymne national.
J’me comprend : ce n’est pas la critique que je remet en cause, c’est l’automatisme de la critique.

Alors, comme le chantait Johnny (pas de rires :)), il faut parfois avoir « l’envie d’avoir envie ».

Et des marocains formidables, il en existe. Qui ? Aïcha Chenna, Fatima Mernissi, Jamaï père et fils, Mehdi El Mandjra, feu Driss Benzekri, Faouzi Bensaïdi pour son film « Mille mois » et 36.000 inconnus au bataillon qui méritent sûrement de paraître au panthéon des compatriotes qui font avancer le schmilblik, à grand coups de « Rock the casbah ».

Allez, chouia dial le Positivisme, pas obligé de la jouer en mood "Prozac Nation". "Ca va faire" comme diraient les québecquois. :)

P.S : Je n'ai pas cessé d'être une cinéphile convaincue mais ceci est un coup de gueule ponctuel. :) A ne pas prendre comme une leçon de morale mais comme un avis qui s'écrit, et se lit si on veut.