dimanche 20 janvier 2008

Légende urbaine


Mais où sont passées les Simca de notre enfance ? :)

En cette magnifique journée ensoleillée, j’ai les yeux pleins de photos d’un pique-nique dominical, du temps des années bissextiles.
En 1er plan, un papa que les Jackson 5 n’auraient pas renié. A ces côtés, une mamoune, jolie rouquine en patte d’éph. En appui sur les genoux du sosie de Marlène Jobert, un bébé joufflu et tout sourire essaye, tant bien que mal, de tenir sur ses pattes.
Et en arrière plan, la mythique Simca 1307, jaune pétaradant !!!!!!!

P.S : Dans la déclaration universelle des droits de l'homme, Article 5, il est officiellement stipulé que "Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants". Alors pourquoi vous vous infligez ces 4 murs, alors que dehors c'est gorgé de vitamines D, et que ça prend des airs de Copacabana ? :)
Allez, sortez vous gazouiller dans l'herbe ou vous expatrier, le temps d'une journée, en dehors des limites de la ville ... sous le soleil exactement !

jeudi 17 janvier 2008

Dames en noir et autres Snoopy

Brève de comptoir. Le sous texte de la chanson de Barbara, l'Aigle noir , serait la dénonciation d'un inceste (http://pagesperso-orange.fr/mondalire/pianoir.htm).
L'oeuvre de la dame en noir n'a, certes, jamais incité à la franche marrade (quiconque arrive à écouter Nantes jusqu'au bout est un héros national), mais est-ce à dire que derrière chaque grand artiste de noir vêtu se cacherait un trauma de l'enfance ?
Derrière chaque chanson un cadavre dans le placard, ou une ode au spleen ?

Bien sûr les textes des uns et des autres sont magnifiques, mais aux larmes éternelles du Kilimandjaro je préfère les coquineries d'une Juliette Gréco ci-dessous (bien plus efficace que du Barry White, Messieurs !), la tendresse infinie d'un Jean Ferrat (j'aurais aimé que quelqu'un chante le Maroc comme lui a chanté "Ma France"), et la bonne bouille joviale d'un Pierre Perret, dont les textes sont peut-être popus mais tendres et loin d'être simplistes.

Yallah, je vous laisse écouter comment la Gréco voudrait qu'on l'épluche ! ;)

jeudi 10 janvier 2008

No more pois chiches on his couscous


Ci-joint un vibrant hommage à un borgne qui n’a plus un radis : Jean-Marie ayant de la peine à joindre les 2 bouts, est en train de vendre le QG du FN à Saint-Cloud (cf dépêche LCI du jour). C’est la fin d’une époque !
Alors, histoire de mêler l’utile à l’agréable, je cède la parole au regretté P. Desproges qui avait mis le Jean-Marie en question dans sa ligne de mire, le temps d’un réquisitoire d’anthologie. Un bon tribunal des flagrants délires pour rire à la barbe des inquisiteurs de tous poils.

Alors, peut-on rire avec tout le monde ?
-" ... C’est dur… Personnellement, il m’arrive de renâcler à l’idée d’inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C’est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d’un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d’un terroriste hystérique, je pouffe à peine, et la présence à mes côtés, d’un militant d’extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas ..." ;)

P.S cheveu sur la soupe :
Qui a envie de réveiller son cœur d'enfant au bois dormant, de voir de la jolie poésie sur pellicule (pour peu qu'on se laisse prendre au jeu) et assumer pleinement son émerveillement devant cette bonbonnière rosâtre digeste, allez voir Stardust.C'est joli comme tout, et quelques gros pontes du cinéma mondial peuvent servir de caution cinéphile aux plus récalcitrants : De Niro y est à contre-emploi, Claire Danes resurgit de derrière les fagots, Peter O'Toole n'est vraiment plus tout jeune, Ruppert Everett y promène 2 secondes son profil cynico-altier adoré de ma personne (oui je sais qu'il est gay), Michelle Pfffffeifer (ami cinéphile, au revoir) est très très méchante et son lifting réussi, ô surprise Sienna Miller est effectivement une actrice et pas juste le clone de Kate Moss (une actrice moyenne, mais une actrice quand même) et tout ça et tout ça.
Laissez les derniers Ken Loach (It’s a free world) et dernier frères Coen (No country for the old men) pour le jour où le Megarama daignera s’éloigner un tant soit peu des blockbusters, ou pour un passage éclair sous d’autres cieux.