lundi 12 mai 2008

"Waltz with Bashir" ou quand l'actualité tourbillonne autour de Cannes

A 2 jours du coup d’envoi de la 61ème édition du festival de Cannes, l’actualité moyen-orientale braque involontairement les spotlights sur l’un des 22 candidats à la palme d’Or.
A l’heure de ce qu’il convient bien d’appeler la nouvelle guerre civile libanaise, appuyé par une autre actualité de la région, le 60ème anniversaire de l’état sioniste, le film d’animation israélien « Waltz with Bashir » prend une nouvelle tournure.

Qui est donc ce Bashir ? Le synopsis ainsi que la bande-annonce nous indiquent clairement son identité.

L’histoire est une autobiographie, celle du réalisateur Ari Folman qui nous conte un trauma qu’il a occulté pendant près de 25 ans. Nouvellement enrôlé dans Tsahal pour son service militaire, il se retrouvera dans un Beyrouth 1982 à feu et à sang, aux lendemains de l’assassinat de Bashir Gemayel, le « valseur » en question.
Folman sera donc aux premières loges pour ce spectacle fou que fut la 1ère guerre libanaise, et notamment du massacre de Sabra et Chatilla (sujet déjà abordé ici en fin 2007).

Une actualité brûlante qui rejoue l’histoire 20 ans après sur les mêmes rives méditérannéennes, un citoyen israélien qui remet en cause l’un des crimes majeur de l’état auquel il appartient, Sean Penn et sa sensibilité toute droit de l’hommienne aux commandes du jury du Festival, un autre film d’animation, Persepolis, encensé sur les mêmes marches 1 an plus tôt …
... en regardant les extraits suivants, vous serez sûrement en train de visionner la palme d’Or 2008.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Sean Penn et sa sensibilité toute droit de l’hommienne aux commandes du jury du Festival", c'est une bonne nouvelle...et un style bien couscoussien pour le dire!;)
Quand au film d'animation, et au delà des évènements qu'il relate, il semble s'en dégager une atmosphère de malaise bien pesante, desservie par des couleurs ternes (style billets de banques usés et du rouge sucette par ex.), des dessins BD amérloc des années 50, (trop?) proches de la réalité, et animés de façon minimale...Si le but de Folman est de partager son traumatisme avec le spectateur, il a l'air d'avoir réussi.

Couscous Poulette a dit…

Très juste ta remarque sur l'univers proche des comics 50s.
Pour l'ambiance un peu lourde et très réaliste, ce sont bien les événements relatés et le fait que cela se veut documentaire d'animation qui en sont sûrement la cause. Le malaise, lui, m'a semblé être celui du personnage qui, au début de la narration, n'a pas encore fait ressurgir tous ses souvenirs refoulés. Difficile d'en dire plus sur la base d'une seule bande-annonce.

Style couscousien ? :) C'est vrai que je malaxe parfois les mots, mais bon je le prend comme un compliment.

Anonyme a dit…

...et c'est un compliment!
Smoooke on the waater à la sauce Jabisen! chinchin simsim! ;)

Couscous Poulette a dit…

A la lecture du supplément Cannes 2008 du Monde d'aujourd'hui, on a la réponse au fait que les images de Bachir soient si réelles.
Je cite : "entièrement tourné en prises réelles vidéo, le film a ensuite été dessiné et animé à partir de ce modèle ..."

Sinon les compliments sont tjours les bienvenus ! En terme de tchin tchin, vu que je suis plus caïpirinha que saké, j'ai plutôt envie de te dire Saúde, youtuber?! :)

Anonyme a dit…

Mademoiselle chante le Blues, Mademoiselle lis le Monde, Mademoiselle aime la Caïpirinha
Que vous avez bon goût,Décidément, Mademoselle... :)