Une fée malienne, qui nous a quasi ensorcelé Jeudi soir durant son concert au festival Mawazine. Elle a commencé par nous blueser les tympans, instaurant d’emblée une aura de nostalgie propre à l’Afrique, puis au cours de ces quelques 1h30, a mêlé le blues-folk malien aux rythmes qui se sont fait plus chaloupés.
Et pour chalouper nous avons chaloupé, ayant tout de même l’impression par moments d’être un îlot sautillant dans un océan de statisme. La synergie de groupe d’un public fou sera pour une autre fois.
Le concert a été résumé par Rokia elle-même, sans doute sans le savoir, via cette jolie phrase que je me suis empressé de mémoriser :
Il y a des jours douceur de miel, et des jours amers de fiel.
Merci de noter que ce florilège perso a été filmé, petit «Canon» pacifique au poing, la visibilité parfois réduite, le bras qui fatigue, et l’oubli total que quand on danse en filmant, eh bien logiquement les images tanguent aussi. Je vous évite les parties avec les «waow», les «wouw», et les discussions intragroupe audibles où on se plaint d’avoir mal au pied ! Le partage a ses limites. :)
Sur ce, je vous laisse aller voir Withney Houston sniffer la poussière de la scène Nahda.
P.S : Nous serions bien rentrés plus en transe avec les géniales percusionnistes du groupe Gocoo, qui suivaient, mais à trop jouer les divas (presque 40mns d'attente), elles/ils ont poussé les casablancais claqués d'entre nous à reprendre le chemin du retour avant la fin.